Espagne 2006
Circuit en Espagne du 25 mars au 18 mai 2006
Le départ
cliquez sur les photos pour les agrandir
Le 25 mars 2006 après plusieurs mois de neige et de ras le bol, nous décidons d'aller chauffer nos vieilles douleurs au soleil. Donc direction l'Espagne. A peine mis le contact la neige recommence a tomber. Bon début. Une dizaine de kilomètres plus loin ça tourne à la pluie. C'est moins pire. Nous nous dirigeons vers Chambéry ou nous tournons un moment en ville avant de trouver la sortie pour Valence. Vers 17heures nous arrivons à la Coucourde sous le soleil mais froid. Arrêt au camping en bordure de nationale, mais très calme et les propriétaires sympathiques. J'en profite pour faire le plein d'eau(qui n'a pas été fait au départ)et surprise! le plein fait(environ 20L)pas normal, j'ai seulement oublié de vidanger l'eau propre avant l'hiver. Résultat , à l'ouverture des robinets, de l'eau dans la cellule et une pompe à eau foutue.Il est tard on verra demain.
Le lendemain nous prenons la direction du pont du Gard sous un soleil éclatant et d'une grande douceur. Quel contraste avec la veille et nous sommes obligés de poser les doudounes pour le short et tee shirt. Une petite pensée quand même pour nos copains restés au plateau d'Assy. Vers midi arrêt sur le parking payant et obligatoire du pont du Gard. On sait déja qu'il est interdit a tous véhicules d'y stationner la nuit. Déjeuner dans un cadre superbe cela nous remonte le moral de nos soucis de la veille. Que la vie peut être belle certains jours. L' aprèsmidi est consacré à la visite du site, mais il faut bien penser ou coucher le soir et notre choix se porte sur un "France passion" à Uzès.Ce viticulteur est en congé nous ne pouvons donc pas faire d'achats mais nous pouvons stationner.Après notre installation ,visite de la ville, très agréable et retour au c/car. Diner, un peu de télé et au lit.
Après avoir quitté Uzès nous nous rendons à Rivesaltes chez un concessionnaire, sans rendez vous, pour nous faire réparer notre problème de fuite d'eau. Coup de chance, ils nous prend en charge de suite. Etonnant,non! Une heure plus tard nous repartons soulagés de 138 euros, ça m'apprendra. Le coeur plus léger et le porte monnaie aussi nous allons chez un viticulteur France passion à sainte Marie la mer ou nous en profitons pour y faire quelques achats et sur son insistance nous restons 3 jours. Nous profitons de ces journées libres pour faire quelques ballades en vélo sur les pistes cyclables en bord de mer.Le 30 mars nous prenons congé de notre charmant viticulteur pour rejoindre des amis a saint Cyprien qui s'inquiètent pour nous en nous conseillant de ne pas aller en Espagne car il y a trop d'insécurité. Mais on est décidé, on y va quand même ,on verra bien. Le premier avril (et ce n'est pas une blague) nous franchissons la frontière au col du Perthus.Inch Allah.
l'Espagne
Le Perthus, lieu très connu des touristes qui viennent y faire leur achats. Même en début avril il y a déja beaucoup de monde. Un petit arrêt s'impose juste pour le plaisir de voir du monde,mais nous réservons nos achats à la Jonquera ou vont habituellement les Catalans de Perpignan. Donc à la Jonquera arrêt au supermercado, il faut bien prévoir la nourriture pour quelques jours au cas ou? Le plein de carburant fait (un peu moins cher qu'en France), direction Girona, Vic, Manresa ou nous faisons la pause déjeuner, sans oublier la sieste, eh oui nous ne sommes pas pressés et ensuite direction san Ramon une charmante petite ville (d'Aragon) ou nous décidons de la visiter et d'y passer la nuit .Un petit parking tranquille près d'une station service et nous demandons au propriétaire la permission de rester. Pas de problème .Une nuit calme comme on les aime, sauf qu'au matin réveil brutal, coups de feu près du camping car ,nous mettons le nez à la fenêtre et là nous voyons le propriétaire de la station fusil à la main, qui vient de tirer un chat (noir) et tout cela pour le mettre à la poubelle. Pauvre bête, il n'a pas eu de chance d'être noir. Petit déjeuner,et re- plein de gasoil pour remercier le proprio de nous avoir acceptés. Nous reprenons notre chemin vers llerida, ensuite des petites routes peu fréquentées mais un paysage superbe, nous longeons l'Ebre, traversons Caspé, Alcaniz, et arrêt dans un village (25 habitants) ou nous faisons connaissance de Mercedes qui doit être la bonne du curé et qui nous désigne un endroit ou nous serons tranquilles pour la nuit.Très en pente, les cales n'améliorent pas beaucoup la situation mais on ne va pas faire les difficiles.
le lendemain nous quittons Torre de las Arcas sans avoir revu notre amie Mercédes et nous continuons notre périple en direction de Cordoue en traversant la Castilla Mancha, la route des moulins chère à Cervantès avec son" Don qui Chotte".Nous sommes surpris par le nombre de moulins,certains sont restaurés, d'autres dans l'état et cela sur une grande étendue, c'est impressionnant. Nous passons par Cuenca, Villagordo del Marquesado ou nous stationnons pour la nuit .La nuit suivante à Zocuerca à l'entrée d'un bois ,sur les conseils de la guardia civile, tranquillo comme il disent.
Nous sommes le 7 avril il fait un temps magnifique lorsque nous arrivons à Cordoue et nous sommes en Andalousie.
l'Andalousie
Cordoue,nous y sommes.Il y a longtemps que l'on voulait voir cette ville magique. La Célèbre mosquée, une pure merveille. Comme quoi, l'invasion de l'Espagne par les arabes n'a pas eu que du mauvais surtout au niveau de l'art. La vieille ville avec ses maisons blanches comme partout en Andalousie, ses ruelles étroites, les patios et les jadins de l'Alcazar qu'il ne faut pas manquer. Un coup de chance pour nous, c'est vendredi et le vendredi la visite est gratuite. Le temps passe vite et le soir nous reprenons la route pour s'arrêter pour la nuit sur un parking d'hotel au bord de la nationale qui relie Cordoue à Grenade. Nous demandons bien sûr la permission au propriétaire de l'hotel comme toujours et qui l'accorde gentiment. La nuit fût agitée due au passage incessant de camions,ça arrive de temps en temps, on s'en remettra.
Grenade
De bonne heure le lendemain nous nous remettons en route. Grenade,n'est qu'à 27 kilomêtres mais si nous voulons visiter, il n'y a pas de temps à perdre. La traversée de Grenade un peu longue se passe bien et la direction de l'Alhambra est bien indiquée. Sur le parking payant et non surveillé comme sur beaucoup de sites il n'est pas permis aux camping caristes de stationner la nuit. Nous nous dirigeons aux caisses pour la visite de l'Alhambra, et là, surprise! Tout est complet pour la journée et le lendemain aussi; donc il faut attendre le surlendemain pour la visite. Comme nous n'avions pas prévu de rester plusieurs jours, nous nous contentons de voir les extérieurs. Dommage ,ce sera pour un autre passage. Plus tard nous apprendrons qu'il aurait fallu aller sur un camping et que la direction du camping se chargeait de nous acheter les billets. Nous profitons quand même de la vue sur la ville( voir photo) et sur notre gauche une vue splendide sur les montagnes enneigées de la sierra névada. Nous repartons donc un peu déçus vers Motril en bord de mer; cette fois nous allons sur un camping "le playa de poniente" pour faire la lessive, toilette approfondie et courses au supermarché, il était temps, le frigo était vide. Beau camping mais un peu cher(25euros), la raison: c'était le week end de Pâques et donc en haute saison. En Espagne, le moindre jour férié est considéré haute saison. A savoir. Au bout de 2 jours nous quittons le camping pour aller nous installer 100m plus loin, carrément sur la plage, ou nous restons 8jours. Nous avons passé quelques nuits seuls et quelques nuits avec d'autres campingcaristes (bretons allemands hollandais), sans jamais aucun problème.
La guardia civile, la police et la police municipale font des rondes régulièrement de jour comme de nuit, nous nous sentons en sécurité. Pendant ces 8 jours, au programme: sorties en vélo tous les jours, une trentaine de kilomètres, plage et bronzette, pendant que nos amis restés au plateau d'Assy sont toujours dans la neige et le froid. Cela ne nous pousse pas a rentrer, au contraire cela nous pousse à descendre encore plus bas. Direction Gibraltar en passant par Malaga,Torrémolinos déja rempli de touristes, Marbella ou il y a plus de terrains de golf que de favelas, Estapona ville ou nous écarquillons les yeux tellement les maisons sont belles. Pour nous c'est du jamais vu, on se croirait dans les contes des mille et une nuit. Nous continuons jusqu'à la Linéa de la Concepcion qui est la dernière ville Espagnole avant la frontière.
Gibraltar
Nous garons le camping car sur un parking à la Linéa de la Concepcion le temps de la visite de Gibraltar. Il est 13heures et déja un bouchon important pour passer la frontière,c'est encore pire pour sortir. Il n'y a qu'une frontière et nous la passons à pieds.Pas de contrôle pour les piétons Aussitôt en territoire britannique, la première chose qui nous frappe c'est la piste d'atterrissage des avions qui coupe la route avec des barrières comme les passages à niveaux pour les trains. Le célèbre rocher est dans le brouillard, c'est fréquent, nous ne pourrons pas le grimper pour apercevoir les côtes Marocaines. Dans la ville tout est style Anglais, les cabines téléphoniques, les boites postales, les prix affichés dans les magasins en livres sterlings et même les"bobby's". C'est curieux cette enclave britannique sur le sol Espagnol. Ces 2 pays se chipotent toujours le territoire, l'un veut le garder, l'autre le récupérer. Les commerçants sont Anglais et leur personnel Espagnol en grande partie, mais le personnel n'a pas envie que cela change, les salaires sont bien plus élevés qu'en Espagne. Aujourd'hui je regrette de ne pas y être resté quelques jours, cela valait la peine de mieux connaitre cette ville, d'autant plus qu'il y a tout à la pointe un parking pour camping cars juste en bord de mer et illimité. Mais j'ai toujours peur de ne pas arriver à tout voir.
Le soir retour a Motril vers 23heures bien fatigués,aller et retour=500kms dans la journée.
Nous sommes restés encore deux jours à Motril pour se reposer de notre journée de 500 kilomètres. Ensuite nous longeons la côte superbe au dessus de la mer. A l'approche d'Alméria à gauche, d'immenses serres qui de loin donnent l'impression de passer entre deux mers.Ce sont des productions de fruits et légumes ou s'approvisionnent tous les marchés Européens et peut être d'ailleurs.
Passé Alméria nous quittons l'autovia (autovia=autoroute gratuite et autopista=payante) pour nous diriger vers le cabo de Gata, un petit village de pêcheurs qui semble abandonné. Tous les volets des maisons sont fermés en pleine journée,ce n'est qu'une apparence. Il fait déja chaud pour une mi-avril et c'est pour se protéger de la chaleur. Nous sommes tellement séduit que nous y passerons une semaine en bord de mer,à coté des cabanes de pêcheurs et aussi comme autres voisins, une caserne de la guardia civile.Apparament tranquillité et sécurité assurées, sauf toutes les nuits à minuit précises, le ramassage des poubelles,assez bruyant pendant une dizaine de minutes. Oyez bonnes gens il est minuit dormez en paix.
Les huit jours passés au cabo de Gata nous ont servi de campement pour dormir. La journée nous visitions la région. San José à 25 kilomètres du cabo, village superbe en bord de mer ou nous avons dégusté un beau plateau de fruits de mer .Sur la route de san José une usine Michelin qui sert uniquement aux essais de pneus. Des camions tournent sur un circuit jour et nuit pour tester la solidité des pneumatiques. La deuxième visite nous conduit a Nijar village d'origine arabe connue pour son artisanat: la céramique verte ou bleue et ensuite nous prenons la route de Tabernas qui grimpe dans la montagne. C'est plus une piste défoncée ou nous roulons à 20kms heure,on ne peut faire mieux et sur environ 10kilomètres. Que le temps parait long. Enfin nous retrouvons une route en bon état jusqu'à "mini Hollywood" dans le désert d'Alméria, là ou ont été tournés les films "spaghettis" comme il était une fois dans l'ouest et..c. Nous visitons ce village de cow boys(18 euros par personne), ou l'on assiste a un spectacle de western dans les rues. Un petit arrêt au saloon ou il y a un spectacle de danses genre french cancan et country. Nous ne regrettons pas nos 36 euros. Le soir retour au campement. La visite suivante est pour la Isleta ou nous faisons la connaissance de campingcaristes du Doubs. Nous sympathisons, apéro, repas ensemble, et décidons de rester coucher, le paysage est tellement beau. Nous sommes sur les falaises avec vue imprenable sur la mer. Dans la nuit une tempête se lève, et là, finie la nuit. Nous sommes sérieusement chahutés, le camping car craque de partout. Pas très rassurés ,vivement le jour,c'est moins angoissant.
Au lever du jour ,le vent se calme mais il est trop tard pour se rendormir. Après le petit déjeuner nous faisons nos adieux à nos amis de rencontre.Ils ont passé aussi une nuit d'enfer.On échange les adresses et chacun redémarre, eux vers le Portugal et nous vers le nord.Au démarrage je m'aperçois que j'ai un voyant allumé.Problème? Le temps de chercher le carnet d'entretien et de voir à quoi correspond ce voyant. Il s'agit du liquide de refroidissement. Panique à bord. Voyant nos soucis les amis modifient leur programme. Ils restent avec nous. Quand on regarde autour de nous et qu'il n'y a que du désert c'est l'angoisse. Quelques kilomètres plus loin nous trouvons un hangar qui a l'air d'un garage,nous abordons le propriétaire (Manuelo) en lui expliquant avec les mains notre problème. Il peut nous dépanner mais il faut laisser le camping car jusqu'a 17 heures. Nous n'avons pas le choix,et là nous sommes à pieds sans voiture et sans logement. . Heureusement que les amis de rencontre ne nous ont pas quittés. Nous passons donc la journée avec eux, gîte et couvert assuré. Le soir nous récupérons notre cher c/car soulagés de 98 euros. La soirée se passe avec nos amis ,il est trop tard pour aller plus loin et bien sûr c'est nous qui invitons. Avec du recul nous nous apercevons que notre rencontre s'est faite au bon moment pour nous. Le lendemain nous recommençons la scène des adieux,cette fois c'est définitif.
Nous commençons à remonter tout doucement par les bords de mer. Le paysage est magnifique, pas étonnant qu'il y ait autant de camping cars de toutes nationalités. A l'approche de san Juan de los Torreros, un parking ou sont déja stationnés une vingtaine de camping cars nous incite à nous arrêter. Ce n'était pas prévu ,c'est un véritable petit oasis. Nous y restons deux jours et nous profitons de cette pause pour faire un tour de vélo jusqu'à Aguilas. Prochain arrêt à Puerto de Mazaron sur un parking immonde qui nous incite à fuir. Heureusement, nous rencontrons un Français ( du Var) qui habite pas très loin et qui nous invite à boire le café chez lui et nous propose un endroit calme pour la nuit. Dans ce village constitué essentiellement de lotissements récents, il est le seul Français à y résider,le reste des habitants sont Anglais et le drapeau britannique flotte sur les commerces. La nuit, orage épouvantable, la pluie s'infiltre par une fenêtre pourtant fermée et je suis trempé comme une soupe dans le lit. Obligés de colmater la brèche avec des serviettes en attendant de trouver du silicone. Au départ le matin, quelques difficultées à cause des roues un peu enlisées mais encore une fois on s'en sort bien. Là nous ne sommes plus en Andalousie mais en Murcie. Le but prochain est la visite de Cartagene,ville ou nous avons failli repartir tellement nous avons eu de difficultées à stationner.
Cartagena
Nous visitons donc la ville qui fut à l'époque romaine une colonie prospère. Du sommet de l'ancien fort de la conception, converti en jardin public, belle vue sur le port ou l'on peut voir le premier sous marin inventé en 1888 par un enfant du pays. Cartagene est avant tout un port de première importance grâce à ses importations de pétrole.
Nous quittons Cartagene, direction Santiago de la Ribera ou nous déjeunons et ou nous faisons la connaissance d'un camping cariste un peu original, qui était en train de réparer sa cahute, plus rien ne fonctionnait. Son seul plaisir est d'acheter des vieux c/cars et de les bricoler.Il possède également deux chiens, dont un nommé Miterrand,pourquoi? Je n'ai pas pu savoir.En tout cas il est affreux et ne se sent plus pisser, l'autre ne vaut pas mieux, il est malade et fait caca partout. Bref,ils sont dans le même état que le camping car à la différence que eux, on ne peut pas les bricoler. Il nous confie qu'il connait bien la région et nous conseille de voir et dormir à Dénia et de même a Péniscola. Fiers de ces renseignements ,aussitôt dit aussitôt fait, nous nous rendons d'abord à Dénia qui est la ville la plus proche. Direction le port de Dénia ,et là , surprise ,impossible et interdit aux camping cars petits ou gros. On continue.A un kilomètre du port ou sont déja installés deux autres c/cars, une plage et un petit resto, chouette on y va.
Nous nous installons,satisfaits d'avoir enfin trouvé un point de chute pour manger et dormir. Depuis le départ de Cartagene juqu'à Dénia en passant par Alicante, Bénidorn, cela fait 247 kilomètres avec énormément de circulation. Nous sommes vannés. Une bonne nuit de sommeil et demain il n'en paraîtra plus rien. Avant d'aller au lit, un petit tour en ville s'impose. Dénia est le point de départ des ferries pour Ibiza. La ville le soir est très animée et très bruyante aussi. A notre retour au c/car ,nos potes avec leurs deux chiens malades sont garés à coté de nous. Nous les remercions pour leur tuyau pourri et là, ils nous avouent qu'ils ne sont pas venus ici depuis vingt ans .Eux mêmes sont surpris par le changement. Evidemment. Et maintenant au lit, c'est bien mérité.
Vers 23heures, nous sommes réveillés par des bruits de moteurs ,de mobylettes, de la musique et des lumières de toutes les couleurs qui clignotent. Je tends mon nez: oh stupeur ,le petit resto fermé de la plage est une boite de nuit. Peut être une centaine de jeunes sont derrière nous et s'amusent en attendant de danser. Les vendredis et samedis les Espagnols font la fête. On s'attend au pire. Mais rien sinon de la musique jusqu'a 5 heures du matin et une nuit blanche. Le matin nous ne demandons pas notre reste. Pas chaud pour une deuxième nuit. Il parait que le delta de l'Ebre est magnifique ,alors allons y. Vamos
le delta de l'Ebre
En allant vers le delta de l'Ebre nous passons donc par Péniscola. Vérifions donc si notre deuxième tuyau vaut mieux que le premier. Arrêt au port sur le parking des bus juste le temps de faire une photo et nous nous rendons sur les hauteurs de la ville ou parait-il il ya un bel emplacement au bord des falaises avec vue imprenable sur la ville et la mer.C'est vrai ,mais en guise de bel emplacement tranquille il y a un lotissement. Pas question de rester, d'ailleurs c'est impossible. Deuxième tuyau vérreux. Nous tentons notre chance sur un camping mais complet en ce début mai. Nous sommes désolés car cette ville vaut vraiment le détour et mérite de s'y attarder. Nous repartons vers Amposta et le delta de l'Ebre qui nous console de notre échec précédent. Nous stationnons au bord de la plage ou sont installés une vingtaine de campingcaristes en majorité Espagnols quelques Allemands et peu de Français. Le delta est une étendue marécageuse fermée par l'ile de Buda .Les trois quarts des terres sont occupées par des cultures de riz. Une colonie d'oiseaux variée peuple le delta ,et c'est aussi le lieu privilégié des vélliplanchistes. Nous en profitons pour sortir un peu les vélos. Que du bonheur. Le delta comme son nom l'indique est coupé en deux par l'Ebre qu'on peut traverser en bac et qui se jette dans la mer .Nous restons plusieurs jours en nous promettant d'y revenir. Cest la pluie et les orages qui nous font partir. Nous ne sommes plus qu'à 150kilomètres de Barcelonne que nous évitons par l'autovia. Pas question de traverser la ville en camping car .Sortis de Barcelonne nous longeons la mer en traversant des stations balnéaires toutes plus belles les unes que les autres.
Fin du voyage
Nous portons notre choix sur un camping à Tossa de mar pour notre dernière nuit en Espagne ,et soyons fous, un petit resto qui clôturera nos péripéties Espagnoles. Demain nous serons à la Jonquera pour le plein de provisions ,le Perthus et la Fance ou nous repasserons chez nos amis de Saint Cyprien, leur montrer que nous sommes revenus sans s'être fait trucider. Les seuls ennuis que nous avons eus étaient d'ordre mécanique. Et jamais nous ne sous sommes senti en insécurité. Ce n'est pas pour cela qu'il n'y en a pas. Nous avons rencontrés des campingcaristes bien moins chanceux que nous qui se sont fait casser les portes pour être dépouillés de tous les objets de valeur qu'ils possédaient, soit gazés pendant leur sommeil,où même carrément fait voler le camping car. Donc ,on est jamais assez prudent. Ces problèmes n'existent pas qu'en Espagne,en France et partout cela peut se produire. Il suffit d'être là au moment ou il ne faut pas.
Epilogue
Après la visite chez nos amis nous passons par le pays Catharre pour la visite des chateaux, Quéribus ,Peyrperthuse, le village de Cucugnan ,Aguilar, une nuit au bord du lac du Salagou, et le retour Grenoble, Chambéry ,Cluses ,Sallanches et le plateau d'Assy.Notre escapade a duré du 25 mars au 18 mai avec plein de souvenirs , l'envie de repartir le plus vite possible,et encore plein de projets en tête.
A bientôt.
Date de dernière mise à jour : 02/07/2021
Ajouter un commentaire